Espaces verts : un aménagement dans lequel les villes doivent investir

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Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, les dirigeants et diverses associations somment chaque ville à investir dans une politique durable. Parmi les actions à mener, l’aménagement d’espaces verts s’avère être la plus rentable. On vous explique pourquoi !

Une action répondant aux défis environnementaux

En réalité, si les villes n’arrivent pas à lutter contre les changements écologiques, c’est parce que l’écosystème ne dispose plus des ressources nécessaires pour se régénérer convenablement. En effet, l’écosystème joue un rôle réparateur en matière environnementale. Il permet par exemple de réduire le taux de CO2 présent dans l’air, et donc de maintenir un environnement viable pour tous.

Ainsi, pour répondre aux défis environnementaux, il faut avant tout garantir un bon écosystème. D’où la nécessité d’aménager des espaces verts.

En effet, les espaces verts apparaissent comme de véritables alliés pour l’écosystème. Plus concrètement, ils facilitent le travail de l’écosystème en participant également à l’amélioration de l’environnement. En fin de compte, les espaces verts sont des prolongements de l’écosystème.

Cependant, pour que cette action soit efficace, elle doit s’effectuer à tous les niveaux étatiques. L’initiative doit notamment être menée à la base, c’est-à-dire par les collectivités territoriales.

Par ailleurs, investir dans l’aménagement d’espaces verts, c’est également s’orienter vers la transition énergétique. Effectivement, si les ménages optaient pour des toitures végétalisées, ils consommeront moins d’énergie en matière de chauffage et contribueront ainsi à l’économie des ressources non renouvelables.

Vers un développement local plus équitable

L’aménagement d’espaces verts est loin d’être qu’une question environnementale. Cette stratégie s’inscrit également dans une politique de développement local équitable.

Tout d’abord, sachez que les espaces verts rendent une ville plus attractive, ce qui attire plus de touristes. C’est donc l’augmentation du nombre de touristes qui participe au développement de la ville. En effet, les hôtels, restaurants et autres services qui dépendent du tourisme pourront améliorer leur chiffre d’affaires et participer activement dans le développement économique local.

Pour les municipalités, ce type d’aménagement est un moyen de gonfler leurs recettes, et par conséquent de devenir plus autonome en matière de financement de projets de développement.

En outre, cette stratégie permet de réduire le taux de chômage local. En effet, l’aménagement d’espaces verts sollicitera l’intervention de différents acteurs tels que les paysagistes et les spécialistes en aménagement urbain. En outre, les jardiniers, les élagueurs, les guides touristiques ainsi que les gardiens de parc pourront toujours travailler lorsque ces espaces seront aménagés.

Une diminution des dépenses de santé

L’avènement du COVID-19 démontre combien nos réponses politiques en matière de santé sont inefficaces. En effet, ces politiques n’ont pas envisagé des stratégies préventives, et contraignent l’État à dépenser des sommes colossales pour la prise en charge des contaminés.

Or, une politique de santé est dite efficace lorsqu’elle engage peu de ressources pour offrir une meilleure condition de vie à la population. Et il semble qu’une politique d’urbanisme vert semble être une réponse envisageable.

Savez-vous que 8 Français sur 10 déclarent avoir un meilleur état de santé en raison d’un milieu de vie sain ? On comprend alors que les espaces verts ont un impact non négligeable sur notre santé.

En effet, en participant à la réduction de la pollution atmosphérique, les espaces verts favorisent les activités physiques. Et nous savons tous à quel point un meilleur environnement et la pratique d’activités physiques améliorent systématiquement notre santé.

Il est donc évident qu’en investissant dans l’aménagement d’espaces verts, vous diminuez vos dépenses en aide sociale. La preuve, une étude a démontré qu’une densité de 10 % d’espaces verts permettait d’économiser 94 millions d’euros par an en dépenses de santé.

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